Faut-il manger moins de viande et plus de légumineuses ?

Consommer moins de viande serait-il bon pour notre santé ? Et bien oui, à en croire les études menées ces dernières années à ce sujet. Une réduction significative de la consommation de viande, notamment de viande rouge et de charcuterie, aurait une incidence positive sur notre santé et limiterait le développement de nombreuses pathologies. Comment expliquer que la viande, qui fait partie intégrante de notre alimentation depuis des milliers d’années soit, aujourd’hui, la bête noire des professionnels de la santé et de la nutrition ? On vous dit tout !

Légumineuses ©ulleo/pixabay
Légumineuses ©ulleo/pixabay

1. Viande rouge et viande transformée

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l’appellation viande rouge fait référence à tous les types de viandes issus des tissus musculaires du bœuf, du mouton, du veau, du porc, de l’agneau, du cheval et de la chèvre. L’appellation viande transformée désigne quant à elle les produits carnés transformés par différents procédés tels que la salaison ou la fumaison. Les charcuteries font partie des viandes dites transformées.

Depuis janvier 2017, les repères nutritionnels établis par le PNNS (Programme National Nutrition Santé) ont été révisés. Il est recommandé de consommer moins de viande et de réduire considérablement sa consommation de charcuteries. Ainsi, l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail), vise à limiter l’apport en viande rouge à 70g par jour, et l’apport en charcuteries à 25g par jour. Ces nouvelles recommandations font suite aux rapports publiés par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) qui classe la viande transformée comme agent cancérogène pour l’Homme, et les viandes rouges « probablement cancérogènes ».

En effet, les chercheurs s’accordent sur le fait que ces aliments augmenteraient le risque d’apparition du cancer colorectal, mais aussi du cancer de la prostate et du pancréas.

2. Moins de viande dans mon assiette : une meilleure santé

Manger moins de viande, c’est augmenter la part de fruits et légumes, de légumineuses, de céréales de son alimentation. Manger moins de viande, c’est donc diversifier son alimentation et apporter davantage de nutriments énergétiques et non énergétiques à son corps. En effet, en diminuant l’apport en produits carnés au profit d’une consommation plus importante de produits végétaux, on apporte des fibres ainsi que des vitamines et des minéraux supplémentaires, sans oublier la présence de protéines végétales. L’apport en fibres induit par une consommation de produits végétaux en remplacement de la viande joue également un rôle essentiel sur le contrôle du poids. En effet, les fibres ont un rôle satiétogène qui permet de réguler l’appétit et d’ainsi diminuer les prises alimentaires. Si l’on prend l’exemple des légumineuses (lentilles, pois chiches…), vous continuez d’apporter des protéines végétales tout en ayant un apport en fibres conséquent : l’équation parfaite pour éviter les carences alimentaires !

Salade ©jill111/pixabay
Salade ©jill111/pixabay

Enfin, diminuer sa consommation de viande rouge et de charcuteries, c’est limiter les risques de développement de pathologie cardiovasculaires. Ceci s’explique par le taux non négligeable d’acides gras (ou graisses) dites saturées contenu dans ces produits qui, à terme, encrassent nos artères et rendent difficile la bonne circulation sanguine vers nos organes.

Adopter un mode de consommation qui s’approche du régime végétarien en diminuant raisonnablement sa consommation de viande au profit d’une consommation de produits riches en protéines végétales tels que les légumineuses, c’est garantir un apport optimal en fibres, vitamines et minéraux au quotidien et s’assurer d’une meilleure santé sur le long terme. Vous pouvez par exemple essayer de diminuer peu à peu votre consommation de viande rouge et charcuterie et de constater les bénéfices sur votre état de santé : en fin de compte, seul le corps sait ce qui est bon pour lui, alors écoutez-vous !

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Delphine Vallantin
Delphine Vallantin
Diététicienne-Nutritionniste investie et déterminée à élargir son domaine de compétences, Delphine Vallantin, 24 ans, s’est lancée dans des études de pâtisserie il y a 1 an dans le but d’allier ses deux passions : la santé et la gastronomie. Ainsi, à l’heure actuelle, elle apprend les fondements de la pâtisserie française tout en continuant d’aider les personnes désireuses de rééquilibrer leur alimentation. Le but ? Prouver que pâtisserie et bonne santé ne sont pas ennemis, mais qu’il existe bel et bien des moyens d’allier les deux sans complexe.